Soirée spéciale
Le CDI du lycée François Villon des Mureaux a accueilli le 26 septembre le premier café littéraire de l'année. C'était une soirée très spéciale puisqu'elle avait lieu après les cours, à l'heure où les élèves et les enseignants quittent le lycée, un petit groupe de lecteurs, une trentaine à vrai dire, poussait ainsi les portes du CDI.
Quelques buveurs de café se sont joints à eux et les bibliothécaires de la ville ainsi que la documentaliste du lycée voisin à Aubergenville, tous impatients et timides de se retrouver après une si longue absence.
La soirée était sous le signe de la lecture et des échanges.
Un passage extrait du recueil de Virginia Woolf, l'écrivain et la vie permit de définir l'esprit de ces cafés :
"Commençons par dissiper la vieille confusion entre l'amoureux du savoir et l'amoureux de la lecture, en soulignant qu'ils n'ont rien à voir l'un avec l'autre. Un érudit est un enthousiaste sédentaire, solitaire et concentré sur sa tâche, qui cherche dans les livres le grain de vérité particulier qu'il veut à tout prix découvrir. Si la passion de la lecture s'empare de lui, ses gains s'amenuisent et lui filent entre les doigts. Un lecteur, au contraire, doit dès le début mettre un frein à son désir d'apprendre; s'il retire de sa lecture des connaissances, grand bien lui fasse, mais le livre avec système en quête de cela, afin de devenir un spécialiste ou une autorité, risque fort d'anéantir cette passion toute lettrée pour la lecture pure et désintéressée."
Après une présentation des cafés par Cécile, une lecture extraite de la bibliothèque la nuit d'Alberto Manguel donna le ton de la soirée. Nous étions bien dans une bibliothèque mais pouvions nous dire si nous en avions peur ou si la familiarité des lieux nous incitait à la lecture. Chacun exposa son rapport aux lieux, aux livres, à sa propre bibliothèque, aux classements des ouvrages. Chacun pense connaître le bon, chacun laisse vivre sa bibliothèque, jalousement, avec gourmandise ou générosité.
Les lectures alors se succédèrent et déclenchèrent des débats. On passa des coups de coeurs aux lectures émotions, puis enfin la drôlerie. Dans une atmosphère bon enfant, la lumière tombant, l'écoute se fit avec silence, sourires.
Un petit buffet s'était improvisé où chacun partagea avec les autres des impressions, des livres et les mets confectionnés par les plus gourmands.Vers 21 heures, les lecteurs se séparèrent non sans avoir fait la promesse de revenir. Une promesse ? Non une certitude.
Quelques livres échangés ce soir là...
Quelques buveurs de café se sont joints à eux et les bibliothécaires de la ville ainsi que la documentaliste du lycée voisin à Aubergenville, tous impatients et timides de se retrouver après une si longue absence.
La soirée était sous le signe de la lecture et des échanges.
Un passage extrait du recueil de Virginia Woolf, l'écrivain et la vie permit de définir l'esprit de ces cafés :
"Commençons par dissiper la vieille confusion entre l'amoureux du savoir et l'amoureux de la lecture, en soulignant qu'ils n'ont rien à voir l'un avec l'autre. Un érudit est un enthousiaste sédentaire, solitaire et concentré sur sa tâche, qui cherche dans les livres le grain de vérité particulier qu'il veut à tout prix découvrir. Si la passion de la lecture s'empare de lui, ses gains s'amenuisent et lui filent entre les doigts. Un lecteur, au contraire, doit dès le début mettre un frein à son désir d'apprendre; s'il retire de sa lecture des connaissances, grand bien lui fasse, mais le livre avec système en quête de cela, afin de devenir un spécialiste ou une autorité, risque fort d'anéantir cette passion toute lettrée pour la lecture pure et désintéressée."
Après une présentation des cafés par Cécile, une lecture extraite de la bibliothèque la nuit d'Alberto Manguel donna le ton de la soirée. Nous étions bien dans une bibliothèque mais pouvions nous dire si nous en avions peur ou si la familiarité des lieux nous incitait à la lecture. Chacun exposa son rapport aux lieux, aux livres, à sa propre bibliothèque, aux classements des ouvrages. Chacun pense connaître le bon, chacun laisse vivre sa bibliothèque, jalousement, avec gourmandise ou générosité.
Les lectures alors se succédèrent et déclenchèrent des débats. On passa des coups de coeurs aux lectures émotions, puis enfin la drôlerie. Dans une atmosphère bon enfant, la lumière tombant, l'écoute se fit avec silence, sourires.
Un petit buffet s'était improvisé où chacun partagea avec les autres des impressions, des livres et les mets confectionnés par les plus gourmands.Vers 21 heures, les lecteurs se séparèrent non sans avoir fait la promesse de revenir. Une promesse ? Non une certitude.
Voilà que s'ouvre une nouvelle saison des cafés littéraires à Villon !
Voilà que la communauté des "buveurs de café" reprend un nouveau souffle !
Voilà que la communauté des "buveurs de café" reprend un nouveau souffle !
Oui , ami lecteur,
Nous sommes de retour !
Nous sommes de retour !
Quelques livres échangés ce soir là...
Andréa Kerbaker, Dix mille
Alberto Manguel, la bibliothèque la nuit
Ray Bradbury, Fahrenheit 451
Paul Auster, Dans le Scriptorium
Annie François, bouquiner
David Lodge, La chute du British Museum
Carlos Luiz Zafon, L’Ombre du vent
Jasper Fforde, l’affaire Jane Eyre et Délivrez-moi
Goran Petrovic, Soixante-neuf tiroirs
Yannick Haenel, Cercle
Jules Valès, l’enfant
René Char, Eloge d’une soupçonnée
Victor Hugo, les derniers jours d’un condamné
Cervantes, Don Quichotte
Christian Bobin, La petite robe de fête